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  • Photo du rédacteurJulien Gaüzère Auteur

L'écriture (Chronique #2)

Dernière mise à jour : 4 oct. 2021


En Juillet 2010,

je passe le plus clair de mon temps à courir dans les rues de Paris... Je jongle entre mon travail de vendeur dans les Grands Magasins et des nuits d'écriture dans mon petit appartement. J'espère toujours achever mon premier Roman et surtout réussir à me faire éditer. Si seulement ce que j'écris pouvait me faire quitter cette précarité parisienne et les désirs superflus des clientes arrogantes. Je n'ai pas beaucoup écrit sur mon blog. Il est difficile de trouver les bons sujets à traiter. J'ignore comment intéresser des lecteurs... Alors pour faire simple, je vous parle d'écriture !...



De tout temps, nous avons tenté d’écrire ou de raconter.

Certains disent que la frontière entre la préhistoire et l’histoire n’est autre que la naissance de l’écriture.


Pourtant, nos ancêtres les plus éloignés ont toujours tenté, et même réussi, à laisser de nombreuses traces de leurs récits.

D’ailleurs, je me demande si l’écriture n’est pas une simple preuve de passage. Une empreinte que l’on laisse sur la longue fresque de l’Histoire. Quelle envie nous pousse ? Pourquoi écrivons-nous depuis la nuit des temps ?


D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré écrire… Raconter, créer. L’écriture n’a pas eu sur moi un effet d’enfermement. Bien au contraire ! Elle a ouvert mon esprit, révélé mes passions... Et surtout, elle m'a sauvé la vie plus d'une fois.  


Je le revois encore, ce p'tit Julien qui écrivait ses histoires dans un coin de la classe ou sur les bancs durant la récréation. Il était timide, souvent seul et pas très bon

élève… Ce p'tit gars là savait déjà qu'il était différent des autres. Il préférait s’évader dans ses univers lointains où des tas d’amis l’attendaient.


Le p'tit Julien n’écrivait pas uniquement pour s’inventer des compagnons imaginaires. Il écrivait parce qu’il espérait pouvoir, un jour, se venger de cette solitude qu’on lui avait imposée. Il s'accommodait des moqueries, des bousculades  et des insultes. Il aurait voulu être comme tous les p'tit garçons mais l'écriture l'avait choisi.  


Je ne connais pas la violence. J’ai toujours eu une ouverture d’esprit, une tolérance et un respect pour chaque point de vue, chaque personne. Le monde ne tourne pas vraiment sur ces bases là. Je ne compte plus le nombre de fois où le respect et la tolérance envers mes choix, mes rêves, ont été bafoués.


Pourtant, je suis encore debout… Pour quelle raison ?

Parce que l'écriture est restée mon échappatoire. On me reproche, depuis l’enfance, d’être trop calme, parfois effacé, souvent rêveur. Certains aimeraient me voir taper du poing sur la table, me voir crier et me faire entendre… Mais je resterai toujours le même. Je n’aurai jamais besoin de trahir quelqu’un pour grimper les échelons du monde… ni besoin de salir les opinions de mon voisin ou ouvrir la bouche inutilement. Si c’est votre vision du monde, je vous la laisse bien

volontiers. Moi je préfère le silence et la mesure. 


De tout temps, nous avons tenté d’écrire ou de raconter.

N’est-ce pas parce que de tout temps nous avons eu besoin d’échapper à notre quotidien ? Personne n’est maître de la réalité. Nous sommes ses esclaves... Et l’écriture est notre seule liberté…

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