25 Septembre 2018,
Je ne cesse de parcourir mes terres basques. J'essaye de comprendre le destin des Sorcières, le secret de pierres et des stèles. Dans les forêts et les vallées, j'ai retrouvé de vieux amis. Ils sont revenus se poser sur mes carnets d'écriture. Ivan, Mirage, Ben et Grimm et les autres personnages des Contes et Légendes de Faery m'ont murmuré de nouvelles histoires à partager. Je n'avais jamais fait le rapprochement entre ma passion pour les Légendes et l'héritage de cette terre... Je comprends enfin que tout est lié, mon talent d'écriture appartient à ces vallées.
Assis sur une pierre, je profite du spectacle que m’offrent les vallées. Les touristes et les foules curieuses ont enfin fuis la région. Le Pays Basque redevient calme, apaisant et retrouve sa part de mystère. Un léger vent d’automne ramène sur mon carnet de notes, des histoires que j’avais délaissées depuis longtemps.
Je croyais que ma passion pour les Contes et les Légendes n’avaient pas vraiment d’ancrage… Que c’était une lubie d’enfant un peu mal à l’aise. Je pensais que cela passerait avec le temps, en grandissant et pourtant…
Assis sur une pierre, je laisse la lande murmurer mon nouveau poème. A mi-chemin entre les sentiers des Sorcières, les grottes des Laminak et les récits des marins qui reviennent des grandes terres. Un léger vent d’automne m’ouvre les yeux sur des histoires que j’avais délaissées depuis longtemps.
J’ignorais que le folklore que j’empreinte dans mes livres et dans l’arc général de « Faery » tirait ses racines de cette terre. J’en ai écrit des récits sur les feuilles de classeurs durant l’adolescence, fuyant les moqueries et les jugements.
Assis sur une pierre, je comprends que ma terre me protège. C’est elle qui m’a donné les mains artistes, elle qui m’a guidé dans les épreuves et les imaginaires. Sur mon carnet de notes, je retrouve de vieux amis. Un léger vent d’automne me ramène à Faery, ce royaume que j’avais délaissé égoistement.
Je pensais que je n’y reviendrais jamais, que les fées s’en étaient allées. Je croyais qu’elles avaient quitté ma tête et mon esprit. Pourtant les légendes restaient bien caché sur ces terres, attendant patiemment que je les retrouve.
Assis sur une pierre, je profite du spectacle que m’offrent les vallées. Je comprends enfin qu’elles m’ont façonné à leur image : une part d’apaisement, de mystère et d’inexplicable. Un léger vent d’automne ramène sur mon carnet de notes, ce royaume qui m’a sauvé tant et tant de fois…
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